Du moins c’est ce qu’il croyait.
Tout ceci n’était en fait qu’un mirage...
De si gracieux sourires
18'10, DCP, 16/9
Production Le Fresnoy, studio national des Arts Contemporains, 2015.
Montré lors du festival Blow-up 2016 au Chicago Arthouse Film festival, au PFFM Phoenix Film Festival de Melbourne 2016, à l'ACFF 2016 et au Los Angels Cine Fest 2016.
Synopsis
De si gracieux sourires est un plan-séquence de 18 minutes.
Le sourire distingue l’homme de l’animal. Son exécution sollicite une multitude de muscles. Des
muscles pour signifier tout et son contraire. Le sourire empathique, séducteur, victorieux, moqueur,
goguenard, sadique.... Un sourire pour amadouer, comme arme de destruction massive mais aussi
comme une plaie au milieu du visage.
Une joyeuse faune, composée d’une actrice malhabile, d’un réalisateur condescendant, de trois psychiatres autoritaires, d’une conférencière et de son assistant aux étranges manières,
d’un trio de chanteurs sur roulettes accompagné d’une chorale d’enfants, crée des histoires qui
s’entremêlent et qui évoquent par différents cheminements narratifs et performatifs l’ambiguïté du
sourire.
La totalité du film a lieu dans le même espace mais un espace dont les décors changent
constamment. On assiste donc à la tombée successive des décors au fur et à mesure du film
jusqu’au dénuement total de la scène.